Les passes du bassin d'Arcachon

Histoire et géographie



1768

1810

1813

1826

1835

1854

1865


1872
 
1768-1826
 

Ces images sont extraites d'un dossier dressé en mars 1959 par le Laboratoire central d'hydraulique de France, pour un "Projet d'étude des accès et des rivages". Les plans ont été repris d'une étude de M. Caspari, "ingénieur hydrographe" de 1874.
Elles montrent mieux que le plus long des discours l'insoluble problème auquel voulaient s'attaquer nos hommes si volontaires et si assurés de la puissance des nouvelles techniques du XIXème siècle. Ils voulaient faire d'Arcachon et de sa rade un port de commerce ou de guerre, en "dressant les passes d'entrée, au sens où on dresse un tigre: les passes sont indomptables et n'en ont de tous temps fait qu'à leur tête.
La presqu'île du Cap Ferret est tantôt ici tantôt là, la pointe d'Arcachon en face se promène elle aussi, au gré du vent, des courants, de son envie, dirait-on.
Pour s'y retrouver et pouvoir comparer les cartes, Caspari a eu la bonne idée de faire figurer sur la carte, l'emplacement du phare du Cap Ferret et en face, de la pointe du Sud, en 1872.
En 1768, le phare est dans l'eau, en 1826 il est au milieu de la presqu'île. La pointe du sud est en 1768 loin de l'eau, en 1865, elle est au creux d'une presqu'île qui s'est formée avec l'île de Matoc...

Je vous engage vivement à lire cette page d'un spécialiste du bassin, Robert AUFAN, (Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch), où il explique de manière lumineuse le cycle de vie des passes.

Février 2004 : Franck Albert, auteur d'un site remarquable sur la pinasse, est lui aussi un "fou de bassin" : il a pris les relevés de l'étude de M. Caspari et il en a fait cet étonnant diaporama: cliquez sur l'image ci-dessous et vous verrez défiler devant vous les différents états des passes entre 1768 et 1875

5/06/04