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Lafont

15
oct
4 commentaires | Article par leonc
Classé dans Garson, Lafont, Neveu.

Raoul Lafont, un maître.
Un site consacré aux éditeurs de cartes postales anciennes ayant travaillé à Arcachon ne serait pas sérieux s’il ne traitait pas de Raoul Lafont.
C’est sans doute à la fois, le plus talentueux, avec son jeune complice Léo Neveu, et le plus mystérieux. Nous ne savons ni où ni quand il est né comme nous ne savons ni où ni quand il est mort. Tout reste pratiquement à faire pour le découvrir.
Ce que nous savons par contre, c’est qu’il aurait commencé à photographier à Arcachon aux alentours de 1903 et qu’il aurait cessé toute activité après la première guerre mondiale, vers 1920. Mais tout cela a encore besoin d’être dument confirmé.
Il est toutefois indéniable qu’il se soit d’abord installé au Moulleau avant de « monter » à Arcachon pour ensuite émigrer à Audenge.
Sa production est très prolifique et sa signature a varié avec les époques :

L. Neveu – R. Lafont, phot., Arcachon
Raoul Lafont, phot. Le Moulleau par Arcachon
Raoul Lafont, photo. Au Moulleau par Arcachon.
Au Moulleau par Arcachon
R. Lafont, phot.
R. Lafont, phot., Moulleau Arcachon
Photo R. Lafont, Arcachon
Edit. R. Lafont, phot.
Raoul Lafont photo
Lafont, phot. Arcachon
R. Lafont, phot., Arcachon
R. Lafont, phot., Arcachon-Audenge
R. Lafont, photo., Audenge

Photo R. Lafont,
Photo R. Lafont
Arc. Photo-Lafont

Nous avons essayé de les classer par ordre chronologique mais cet ordre s’appuie plus sur le bon sens que sur des éléments vérifiés. Sans doute faudra-t-il le modifier en fonction de découvertes nouvelles.
Nous l’imaginons arriver à Arcachon en 1903, à peine quinquagénaire et se mettre à photographier aidé d’une arpète, Léo Neveu, alors seulement âgé de 23 ans. Il faut en effet parcourir la ville à la recherche des vues caractéristiques, transporter la chambre noire, le trépied, les plaques. Installer le tout, le démonter et recommencer à chaque prise de vue différente. Tout cela était plus aisé à deux que pour un seul homme.
Une fois les clichés accumulés, nos deux photographes vont entreprendre de les vendre à des clients potentiels qui pourront en faire des cartes postales, très à la mode à l’époque. Ils vont d’abord en vendre 11 ou 12 à un nouvel épicier qui vient de s’installer cours Sainte-Anne, Jacob Garson. Celui-ci sera très satisfait de son achat, ses cartes postales rencontrant un franc succès. Il procèdera très vite à un nouvel achat, mais cette fois pour 80 clichés d’un seul coup. A ce moment-là, Ewald Heyl qui vient de succéder à Clément Sourbé à la tête de l’épicerie Aux Couleurs Nationales, sise 230, boulevard de la Plage, ne veut pas être en reste et fait auprès de nos deux photographes l’acquisition de 27 ou 28 clichés. Pour en faire des cartes postales comme son concurrent.
Dans les clichés qui leur restaient et pour lesquels ils ne parvenaient pas à trouver d’autres clients, le marché commençant à se saturer, nos deux photographes feront une sélection qu’ils éditeront sous leurs deux noms.
C’est la première signature de Raoul Lafont, laquelle ne permet pas vraiment de savoir ce qui est propre à Raoul Lafont et ce qui l’est à Léo Neveu.

Bien sûr, tout cela ne reste qu’une hypothèse et comme toute hypothèse, il nous faudra la confirmer sinon l’infirmer. Mais elle est loin d’être improbable. Il y a pour elle la concordance des dates, l’assurance que Lafont et Neveu ont travaillé ensemble mais surtout, cette patte très particulière et très élégante qui se retrouve tant sur la production de J. Garson que sur celle d’Ewald Heyl et que sur celle encore de nos deux photographes réunis.

Petits métiers de la rue

Retour de Promenade

Cartoliste de Raoul Lafont, édition du 25 octobre 2009


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Institut Lalesque

12
avr
5 commentaires | Article par leonc
Classé dans Etablissement de soins, Lafont, Non classé.

L’Institut Lalesque soignait des malades atteints d’affections osseuses ou articulaires, mais refusait les malades contagieux. Installé sur le boulevard de la Plage, sa façade nord donnait sur le bassin. Son créateurs, le dr. J. Lalesque, était un fervent partisan des cures solaires.

Les Lalesque ont constitué une véritable “dynastie” médicale pendant quasiment un siècle à Arcachon. Le grand père est Pierre Louis “Jules” Lalesque, 1820 - 1893. Le fils, Jean Louis Jules “Fernand” Lalesque, né à La Teste le 30 mars 1853, fut le premier à s’installer à Arcachon. Il se consacra à la lutte antituberculeuse, s’attacha à promouvoir la cure marine, le sanatorium ouvert et la cure héliomarine, (…). Père du slogan, Arcachon, ville de santé, il est décédé le 15 novembre 1937. (Source : Arcachon raconté par ses rues et lieux-dits par Michel Boyé). Le petit fils est Jules Laleque, celui qui dirigera l’institut dans les années 20 et 30. La clinique fermera ses portes en 1958, laissant la place, d’abord à la Sécurité Sociale, puis à un grand ensemble immobilier (source : dr Fleury, “Arcachon ville de santé”)..

Deux intéressants carnets de cartes postales ont été édités présentant l’établissement.

Le premier comprend 20 cartes postales, en noir et blanc, à dos vert divisé. Les clichés ont été pris par l’excellent photographe local Raoul Lafont. Plusieurs de ces cartes postales montrent des bonnes soeurs attachées à l’établissement dont les visages sont le plus souvent crayonnés.

Le second, probablement édité dans les années 30, comprend 12 cartes d’une méchante couleur sépia, et illustre les cures solaires préconisées par le dr Lalesque , montrant notamment des enfants nus sur la terrasse de l’établissement ou un homme également nu dans un bateau. Le photographe et l’éditeur sont inconnus.


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Marcellini Phot.

7
avr
16 commentaires | Article par leonc
Classé dans Chambon, Constantin, Etoile, Guide annuaire, Lafont, Marcellini.

Marcellini est un photographe très discret dont on ne sait pratiquement rien, pas même son prénom. Il s’installe sur le boulevard de la Plage, à Arcachon, à partir de 1903, où il publie une petite centaine de cartes postales, la plupart sous forme de cartes photos, sépia, très caractéristiques. Il les signe Marcellini Phot. Parallèlement, il produit quelques phototypies pour lesquelles il emploie indifféremment la mention Marcellini Phot. ou Atelier Marcellini.

Dès 1905, il revend son fonds de commerce à Raoul Lafont, photographe aussi inspiré que prolifique qui ne s’encombrera pas des clichés de son prédécesseur. Ceux-ci semblent avoir été éparpillés auprès d’autres éditeurs de cartes postales comme Charles Chambon à Bordeaux, ou Constantin à Paris.

Constantin avait également un magasin de papeterie à Arcachon :

E. Constantin
Papeterie de Luxe
342, boulevard de la Plage
Arcachon
En face de la Place Carnot
Maison à Paris : 55 boulevard Malesherbes

Voici une des cartes de Marcellini:

On retrouve le même cliché publié par un éditeur bordelais, Charles Chambon

Qui est le véritable auteur de la photo ?

Une publicité insérée dans un annuaire indique que Marcellini vendait ses cartes 0,50 centime de franc (de l’époque):

Cartoliste de Marcellini au 25 octobre 2009


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