Les cartes “aériennes” de Léo Neveu

22
nov
Aucun commentaire | Article par leonc
Classé dans Neveu.

Il est impossible d’établir d’un seul tenant une cartoliste complète de cet excellent photographe que fut Léo Neveu. Il a touché à tout pendant les quelques 40 années de son exercice à Arcachon. Sa renommée de photographe a dépassé largement le petit cercle arcachonnais, puisqu’à l’issue du Salon de la photo de Paris en 1930, André Pascal-Lévis (dans Artistes d’aujourd’hui) ne tarit pas d’éloges: Léo “est un parfait technicien en même temps qu’un pur artiste [...] qui sait établir […] une très intime et complète liaison entre métier et goût”.

Léo Neveu a été tué à 64 ans dans le maquis du Verdon le 17 novembre 1944.

Parmi les nombreux thèmes qu’il a abordé, celui de la photographie aérienne est peut-être le plus surprenant: la plupart de ces photos ont été réalisé en 1912, à bord d’une machine volante tout à fait improbable, “l’hydroplane” de Paulhan. Imaginez vous à bord de cet appareil avec le fourbi que devait avoir les photographes de l’époque.

Atterrissage du "Curtiss de Paulhan" et son passager Léo Neveu

La "machine"

Comme d’habitude Léo Neveu s’embrouille dans sa numérotation, publie plusieurs fois le même cliché avec des numéros différents ou sans numéro; mais peu importe ses cartes sont spectaculaires:

Vue de la Rade prise de l'aéroplane de Paulhan, par Léo Neveu


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Lafont

15
oct
4 commentaires | Article par leonc
Classé dans Garson, Lafont, Neveu.

Raoul Lafont, un maître.
Un site consacré aux éditeurs de cartes postales anciennes ayant travaillé à Arcachon ne serait pas sérieux s’il ne traitait pas de Raoul Lafont.
C’est sans doute à la fois, le plus talentueux, avec son jeune complice Léo Neveu, et le plus mystérieux. Nous ne savons ni où ni quand il est né comme nous ne savons ni où ni quand il est mort. Tout reste pratiquement à faire pour le découvrir.
Ce que nous savons par contre, c’est qu’il aurait commencé à photographier à Arcachon aux alentours de 1903 et qu’il aurait cessé toute activité après la première guerre mondiale, vers 1920. Mais tout cela a encore besoin d’être dument confirmé.
Il est toutefois indéniable qu’il se soit d’abord installé au Moulleau avant de « monter » à Arcachon pour ensuite émigrer à Audenge.
Sa production est très prolifique et sa signature a varié avec les époques :

L. Neveu – R. Lafont, phot., Arcachon
Raoul Lafont, phot. Le Moulleau par Arcachon
Raoul Lafont, photo. Au Moulleau par Arcachon.
Au Moulleau par Arcachon
R. Lafont, phot.
R. Lafont, phot., Moulleau Arcachon
Photo R. Lafont, Arcachon
Edit. R. Lafont, phot.
Raoul Lafont photo
Lafont, phot. Arcachon
R. Lafont, phot., Arcachon
R. Lafont, phot., Arcachon-Audenge
R. Lafont, photo., Audenge

Photo R. Lafont,
Photo R. Lafont
Arc. Photo-Lafont

Nous avons essayé de les classer par ordre chronologique mais cet ordre s’appuie plus sur le bon sens que sur des éléments vérifiés. Sans doute faudra-t-il le modifier en fonction de découvertes nouvelles.
Nous l’imaginons arriver à Arcachon en 1903, à peine quinquagénaire et se mettre à photographier aidé d’une arpète, Léo Neveu, alors seulement âgé de 23 ans. Il faut en effet parcourir la ville à la recherche des vues caractéristiques, transporter la chambre noire, le trépied, les plaques. Installer le tout, le démonter et recommencer à chaque prise de vue différente. Tout cela était plus aisé à deux que pour un seul homme.
Une fois les clichés accumulés, nos deux photographes vont entreprendre de les vendre à des clients potentiels qui pourront en faire des cartes postales, très à la mode à l’époque. Ils vont d’abord en vendre 11 ou 12 à un nouvel épicier qui vient de s’installer cours Sainte-Anne, Jacob Garson. Celui-ci sera très satisfait de son achat, ses cartes postales rencontrant un franc succès. Il procèdera très vite à un nouvel achat, mais cette fois pour 80 clichés d’un seul coup. A ce moment-là, Ewald Heyl qui vient de succéder à Clément Sourbé à la tête de l’épicerie Aux Couleurs Nationales, sise 230, boulevard de la Plage, ne veut pas être en reste et fait auprès de nos deux photographes l’acquisition de 27 ou 28 clichés. Pour en faire des cartes postales comme son concurrent.
Dans les clichés qui leur restaient et pour lesquels ils ne parvenaient pas à trouver d’autres clients, le marché commençant à se saturer, nos deux photographes feront une sélection qu’ils éditeront sous leurs deux noms.
C’est la première signature de Raoul Lafont, laquelle ne permet pas vraiment de savoir ce qui est propre à Raoul Lafont et ce qui l’est à Léo Neveu.

Bien sûr, tout cela ne reste qu’une hypothèse et comme toute hypothèse, il nous faudra la confirmer sinon l’infirmer. Mais elle est loin d’être improbable. Il y a pour elle la concordance des dates, l’assurance que Lafont et Neveu ont travaillé ensemble mais surtout, cette patte très particulière et très élégante qui se retrouve tant sur la production de J. Garson que sur celle d’Ewald Heyl et que sur celle encore de nos deux photographes réunis.

Petits métiers de la rue

Retour de Promenade

Cartoliste de Raoul Lafont, édition du 25 octobre 2009


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Guide annuaire

3
juin
4 commentaires | Article par leonc
Classé dans Arcachon Office, Guide annuaire.

Au tout début du XXème siècle, J. Michon exploitait à Arcachon au 215, boulevard de la Plage, une agence dénommée Arcachon-Office, dont la publicité précisait : « Salon de correspondance – Lavatory – Cabine téléphonique à la disposition des étrangers avec salon d’attente confortable – Renseignements de séjour et de voyage – Locations de villas. » Laquelle était plus ou moins en cheville avec sa concurrente, l’Agence Expert, sise au 250 du même boulevard.
A la fin 1902, J. Michon s’associait avec Maurice Guiraud qui tenait l’Imprimerie Centrale au 12 de l’avenue Régnauld et dont la publicité disait qu’elle faisait des « Travaux de Luxe & de Commerce et des Cartes-Postales illustrées », mais aussi qu’elle éditait en cartes postales toutes vues ou portraits photographiques. Le but de cette association était de publier un Guide-Annuaire d’Arcachon ayant vocation à devenir une institution et dont la première édition portait le millésime 1903. Il permettait tout de suite à Maurice Guiraud de s’autoproclamer : « Imprimeur du Guide-Annuaire ».

Parallèlement à la publication de ce guide, nos deux compères se lançaient dans l’édition de cartes postales illustrées dont la mode ne faisait que croître. Ils utilisaient pour cela des illustrations qu’ils avaient rassemblées pour leur guide ce qui allait donner à leurs cartes un style tout à fait particulier qui toutefois ne fera pas école. Leur publicité prétendait qu’ils traitaient « par quantités », mais leurs cartes n’eurent probablement pas grand succès au regard de leur rareté actuelle. Il est en effet très difficile aux collectionneurs d’aujourd’hui de rassembler un échantillonnage représentatif de cet éditeur.


Ces cartes sont bien sûr à dos non-divisé. Toute la série porte, à l’exception de la première carte, verticalement sur le côté gauche la mention : « EXTRAIT DU GUIDE ANNUAIRE » et horizontalement en bas et à gauche : « ARCACHON. IMP. M. GUIRAUD. »


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Faure

20
mai
12 commentaires | Article par leonc
Classé dans Faure.

Victor Faure a exercé au 10 rue du Casino, de 1893 à 1910 sous l’enseigne “Photographie du Casino”. Photographe remarquable et éditeur méticuleux il a produit quelque 200 cartes, en majorité dans la période avant 1904, c’est à dire qu’elles ont le dos non divisé. On ne lui connait pas de cartes publiées après 1908, date de l’autorisation dans tous les pays de l’Union Postale Universelle d’écrire au recto des cartes.

Faure aimait manifestement les bateaux pour en avoir fait des photos si belles; Arcachon était alors le port d’attache de voiliers somptueux qui se disputaient chaque jour dans de féroces régates; les photos qu’en a faites Faure sont parmi les plus belles que je connaisse.

Il sait aussi prendre en photo les magnifiques villas de la ville d’hiver ou du front de mer, les parqueurs, les enfants au Guignol du Parc Mauresque, les livreurs de gâteaux… Le charme des cartes postales “au nuage” de cette époque là est encore accentué chez lui par le parti pris du “virage” de la photo: au lieu d’imprimer ses cartes en noir et blanc, il leur donne souvent une très belle couleur bleu-gris .

Cet éditeur qui compte parmi les meilleurs de ceux qui ont travaillé sur Arcachon et sa région a cependant quelques défauts, heureusement mineurs : il n’a aucune imagination pour les légendes et se contentent souvent d’un lapidaire “En régates” pour plusieurs cartes différentes de bateaux effectivement en course, sans les numéroter…; d’ailleurs, il numérote ou pas ses cartes; sa signature varie; il y en a au moins trois types:

Voici trois très belles cartes de Faure (cliquez pour les agrandir):

Cartoliste de Victor Faure mise à jour le 25 octobre 2009


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Mlle J.L.

16
mai
28 commentaires | Article par leonc
Classé dans Mlle J.L..

Mlle J. L. fait partie de ces artistes au talent si évident qu’une carte signée de son nom se repère immédiatement.

La composition et le cadrage de ses photos sont le plus souvent des chefs d’œuvre de sérénité et d’harmonie. Ses photos sont parfois naïves ce qui les rend encore plus touchantes. Elle sait choisir avec soin ses sujets, les mettre en valeur, les animer, plaçant un badaud contemplatif devant une villa de la ville d’hiver par exemple.

La quasi totalité de sa production date d’avant 1904 et présente donc un dos non divisé. Ses “nuages”, comme on désigne la photo sur le recto de la carte en ces temps où il fallait aussi laisser un peu de place pour le scripteur, sont classiques, mais ils peuvent être aussi ronds, ou “grands”, occupant la quasi totalité de l’espace. Elle publiera aussi quelques cartes pleine page, en général moins belles.

Elle parait avoir été active entre 1900 et 1910. “Elle” ? C’est Jeanne Lebour. Un pseudo pour Jean Reboul, Lebour étant l’exact anagramme de Reboul ? Dans le guide annuaire de 1903, J. Reboul, marchand de chaussures est domicilié au 262 boulevard de la Plage . Mlle J. Lebour est domiciliée au 233 boulevard de la Plage sous la rubrique fournitures photographiques. S’agit-il d’une seule et même personne ? Marchand de fournitures photographiques, et par extension de cartes postales, au 233 sous le nom de Mlle J. Lebour et marchand de chaussures au 262 sous celui de Mr J. Reboul ?

En matière de signatures, Mlle J.L. fit preuve de la plus grande fantaisie et utilisera plusieurs modèles; elle est en général imprimée verticalement sur le coté gauche de la carte. En voici quelques exemples :

Voici une très jolie carte des bords du Bassin à la Chapelle:

Cartoliste de Mlle J.L. mise à jour le 21 septembre 2009


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Rapin

27
avr
1 commentaire | Article par leonc
Classé dans Rapin.

Avec André Rapin on accède à l’aristocratie de la carte postale arcachonnaise qu’il hisse au rang d’œuvre d’art.
Cet éditeur aurait pensé déroger en donnant à son activité ce caractère mercantile qui animait ses concurrents et pour s’en préserver, il va volontairement limiter son catalogue arcachonnais à seulement trois cartes différentes.
Elles portent en bas à gauche la mention « Édition de Luxe » qui n’est en rien surfaite.
Elles sont imprimées sur un papier de grande qualité et il émane d’elles une atmosphère tout à fait particulière qui laisse croire qu’André Rapin se voyait plus en peintre qu’en photographe. D’ailleurs dans les annuaires locaux, il faisait suivre son nom de l’annotation «fournitures photographiques» et non pas de celle de «photographe».
Elles donnent plus l’impression de lithographies que de cartes postales.
Leur présence est incontournable dans toute collection un tant soit peu ambitieuse.
Une fois encore, nous ne savons pas grand-chose de cet éditeur.
Il produit tout d’abord, à l’automne 1903 parce qu’elles ont des dos non-divisés, quelques cartes sur Biarritz.
Elles sont déjà tout à fait dans son style bien qu’elles ne portent pas encore la précision Edition de Luxe et qu’elles soient estampillées Collection A. Rapin.
Il s’installe alors à Arcachon, où il ne va opérer que très peu de temps, peut-être même pas deux ans, d’abord au 175 du boulevard de la Plage et ensuite cours Sainte-Anne.
Et c’est à Arcachon qu’il va produire sa deuxième série, disons du second semestre 1904 au premier semestre 1905.
Sa manière originale de localiser ses vues par la légende « Bordeaux (environs de) Arcachon » montre qu’il n’est pas Arcachonnais et qu’il n’y a pas longtemps qu’il a découvert notre ville.

Jean Pierre Ardoin Saint Amand

Débarcadère du Moulleau


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Institut Lalesque

12
avr
5 commentaires | Article par leonc
Classé dans Etablissement de soins, Lafont, Non classé.

L’Institut Lalesque soignait des malades atteints d’affections osseuses ou articulaires, mais refusait les malades contagieux. Installé sur le boulevard de la Plage, sa façade nord donnait sur le bassin. Son créateurs, le dr. J. Lalesque, était un fervent partisan des cures solaires.

Les Lalesque ont constitué une véritable “dynastie” médicale pendant quasiment un siècle à Arcachon. Le grand père est Pierre Louis “Jules” Lalesque, 1820 - 1893. Le fils, Jean Louis Jules “Fernand” Lalesque, né à La Teste le 30 mars 1853, fut le premier à s’installer à Arcachon. Il se consacra à la lutte antituberculeuse, s’attacha à promouvoir la cure marine, le sanatorium ouvert et la cure héliomarine, (…). Père du slogan, Arcachon, ville de santé, il est décédé le 15 novembre 1937. (Source : Arcachon raconté par ses rues et lieux-dits par Michel Boyé). Le petit fils est Jules Laleque, celui qui dirigera l’institut dans les années 20 et 30. La clinique fermera ses portes en 1958, laissant la place, d’abord à la Sécurité Sociale, puis à un grand ensemble immobilier (source : dr Fleury, “Arcachon ville de santé”)..

Deux intéressants carnets de cartes postales ont été édités présentant l’établissement.

Le premier comprend 20 cartes postales, en noir et blanc, à dos vert divisé. Les clichés ont été pris par l’excellent photographe local Raoul Lafont. Plusieurs de ces cartes postales montrent des bonnes soeurs attachées à l’établissement dont les visages sont le plus souvent crayonnés.

Le second, probablement édité dans les années 30, comprend 12 cartes d’une méchante couleur sépia, et illustre les cures solaires préconisées par le dr Lalesque , montrant notamment des enfants nus sur la terrasse de l’établissement ou un homme également nu dans un bateau. Le photographe et l’éditeur sont inconnus.


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Marcellini Phot.

7
avr
16 commentaires | Article par leonc
Classé dans Chambon, Constantin, Etoile, Guide annuaire, Lafont, Marcellini.

Marcellini est un photographe très discret dont on ne sait pratiquement rien, pas même son prénom. Il s’installe sur le boulevard de la Plage, à Arcachon, à partir de 1903, où il publie une petite centaine de cartes postales, la plupart sous forme de cartes photos, sépia, très caractéristiques. Il les signe Marcellini Phot. Parallèlement, il produit quelques phototypies pour lesquelles il emploie indifféremment la mention Marcellini Phot. ou Atelier Marcellini.

Dès 1905, il revend son fonds de commerce à Raoul Lafont, photographe aussi inspiré que prolifique qui ne s’encombrera pas des clichés de son prédécesseur. Ceux-ci semblent avoir été éparpillés auprès d’autres éditeurs de cartes postales comme Charles Chambon à Bordeaux, ou Constantin à Paris.

Constantin avait également un magasin de papeterie à Arcachon :

E. Constantin
Papeterie de Luxe
342, boulevard de la Plage
Arcachon
En face de la Place Carnot
Maison à Paris : 55 boulevard Malesherbes

Voici une des cartes de Marcellini:

On retrouve le même cliché publié par un éditeur bordelais, Charles Chambon

Qui est le véritable auteur de la photo ?

Une publicité insérée dans un annuaire indique que Marcellini vendait ses cartes 0,50 centime de franc (de l’époque):

Cartoliste de Marcellini au 25 octobre 2009


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Société scientifique d’Arcachon

2
avr
1 commentaire | Article par leonc
Classé dans Société scientifique d'Arcachon.

Cartoliste établie par Jean Michel Dias

La Société scientifique d’Arcachon publie dans les années 30 un carnet de 12 cartes postales, présentant ses collections; ce carnet était vendu à l’entrée du musée et de l’aquarium.

On ne connait pas le nom du photographe qui a pris ces clichés pour le compte de la Société qui autoédite ce carnet.

L’âge d’or de la carte postale est bien terminé et on fait maintenant dans le sépia industriel sur du méchant carton avec des photos médiocres.

La Société scientifique a été créée le 23 aout 1863, par le premier curé de la ville, Xavier Mouls, un des fondateurs d’Arcachon, qui a alors à peine 6 ans… En juillet 1866, cette société organise une exposition internationale sur la pêche et l’”aquiculture” (comme on disait à l’époque) avec 600 exposants dont une centaine d’étrangers et crée en 1867 une des premières stations de biologie marine du monde. L’aquarium ouvert en 1867 est le quatrième au monde après Londres, Paris et Hambourg.


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Edition J. Garson, Arcachon.

30
mar
3 commentaires | Article par leonc
Classé dans Garson.

Cartoliste établie par Jean Pierre Ardoin Saint Amand mise à jour le 5 mai 2009 1) Les différents types des cartes postales Garson. La production de cartes postales de Jacob Garson se répartit sur quatre types techniques différents qu’il va utiliser successivement sans qu’ils ne se recoupent jamais. Ce qui, en simplifiant le problème, est une chance pour nous. Type 1 : Concerne les 11 ou 12 premières cartes. Utilisé de septembre 1903 à avril 1904. Il correspond aux cartes en circulation avant l’arrêt ministériel du 18 novembre 1903. Le dos est non divisé.

Sur le recto l’éditeur est mentionné : Edition J. G., Arcachon Et la légende s’écrit : ARCACHON – La Halle des Marchands « A » d’Arcachon en grande majuscule suivi du reste du toponyme en petite majuscule. Type 2 : Appliqué pour 80 nouvelles cartes différentes et répondant aux stipulations de l’arrêté ministériel du 18 novembre 1903. Le dos est maintenant divisé. Utilisé du 1er mai 1904 à la fin juin de la même année.

Sur le recto l’éditeur est mentionné : Edition J. Garson, Arcachon Et la légende, sans changement, s’écrit toujours : ARCACHON – Plage du Moulleau « A » d’Arcachon en grande majuscule suivi du reste du toponyme en petite majuscule. Type 3 : Ces cartes respectent maintenant les nouvelles recommandations de l’arrêté ministériel du 1er mai 1904. L’avis porté au dos est modifié. Elles seront commercialisées à partir du mois de juillet 1904 et très certainement jusqu’à l’arrêt de l’activité de leur éditeur. Au recto, la mention de celui-ci ne change pas, mais dans une taille de police légèrement supérieure : Edition J. Garson, Arcachon Par contre, le titre de la légende est entièrement en grande majuscule. Par exemple : ARCACHON – Vue prise du Casino Type 4 : Ces cartes apparaissent sporadiquement après 1912 alors que Jacob Garson avait dû céder son établissement arcachonnais. Elles sont sans doute le résultat d’une nouvelle tentative de son successeur. La mention d’éditeur disparaît totalement. La légende, bien que dans une police et une taille de police identiques à celles du type 3, s’étend un peu plus que dans ce type précédent. Il paraît à peu près sûr que ce type n’ait pas été appliqué à l’ensemble de la production précédente. Quand ce type 4 concerne la reprise de cartes du type 1, la légende perd sa numérotation. Il existe deux variantes répertoriées de ce type : Type 4a : Le dos reprend l’ensemble des informations mentionnées dans le type 3 mais dans une autre typographie. Type 4b : Le dos ne comporte plus d’avis et les titres en en-tête des colonnes sont simplifiés. La très grande majorité de la production de Jacob Garson est sous le format horizontal dit « paysage » mais comprend une douzaine de cartes verticales dites « portrait ». Le type 2 voit quelques cartes colorisées, mais suivant un procédé très grossier qui dévalorise la carte plutôt que de lui apporter un plus, contrairement à ce que l’on peut voir chez les autres éditeurs. Nous avons rencontré également, dans les différents types, des exemplaires de cartes qui présentaient des particularités nécessitant la création d’une référence spécifique.

Vous pouvez importer l’étude complète en cliquant sur ce lien : Cartoliste Garson (Mise à jour du 24/08/2009)


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